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 SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey

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Solhäl-Milan Calderon
TIME IS RUNNING OUT ♦ I tried to give you up but I'm addicted.

Solhäl-Milan Calderon


♦ MESSAGES : 81
♦ DATE D'INSCRIPTION : 05/05/2010

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♦ TON CORRESPONDANT: Tricky-Oona Buckley

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MessageSujet: SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey   SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey EmptyLun 24 Mai - 16:53

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© TUMBLR

SOLHÄL-MILAN CALDERON
Je m'appelle Solhäl-Milan Calderon. Je vous vois déjà dire "mais qui c'est ce crétin avec son nom à coucher dehors?". J'ai juste envie de vous répondre que si ça vous pose un problème et bien allez en parler à ma mère. Et puis au pire , allez vous faire foutre. Cela étant dit , vous aurait surement compris que grâce à ce charmant prénom composé , ma mère a faire ressortir mes origines Italiennes. Je vous préviens tout de suite , ça n'est pas parce que j'ai des origines - lointaines soient-elle - que je parle couramment la langue. Pour la simple et bonne raison que cela fait déjà quelques années que j'ai renié ma mère et l'Italien fait parti des choses que je ne supporte plus. Bref je m'égare, je suis âgé de dix-neuf ans et Né le dix-sept janvier mille neuf-cent quatre-vingt onze. J'ai grandi à Seattle même, je n'ai jamais quitté les Etats-Unis d'ailleurs et ça n'est pas plus mal comme ça, de toute manière je ne parle aucune langue étrangère et je compte pas faire d'effort pour parler avec de stupides français ou d'Italiens ressemblant à ma mère. On me surnomme entre autre Solhäl qui est mon première prénom bien qu'il arrive de temps à autre que l'on m'appelle Milan ou encore Solhäl-Milan pour ceux qui me connaissent vraiment pas. Je suis actuellement célibataire et ça n'est pas plus mal. Quand on tombe amoureux ,on est forcement déçu par la cruauté des filles - si si c'est pour ton perso' JUNIE (a). J'étudie au lycée Lakeside School que vous devez surement connaître de réputation. Je suis en terminal - oui j'ai redoublé ma seconde et alors ?- mais j'ai un boulot à mi-temps en temps que barman dans une boîte de Seattle. Je fais partie des amércains parce que se sont tout simplement les meilleurs voilà tout.


    I'LL NEVER TALK AGAIN.
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    CE QUE VOUS TRIMBALLEZ TOUJOURS AVEC VOUS : J’ai une fâcheuse tendance d’après ma meilleure amie à consommer tout un tas de substances illicites. Après tout pourquoi pas ? C’est ma santé et c’est bien moi qui risque la prison, personne d’autre. Peut-être mes clients, enfin cela les regarde après hein. Cela étant dit, j’ai toujours une dose dans la poche droite de mon jean –oui elle a sa place attitrée c’est comme ça- Certes ce n’est pas très intelligent de se balader avec de la coke sur soi mais que voulez vous, on ne peut pas toujours être intelligent. En l’occurrence, je me fiche d’être contrôlée ou non. J’ai déjà fait de la prison grâce à une charmante jeune femme qui ne perd rien pour attendre donc ça ne fera que la deuxième fois. J’ai toujours sur moi mon paquet de clope et mon briquet parce que je suis accro à la cigarette depuis l’âge de douze ans –tout ça c’est la faute de ma mère aussi- et bien entendu mon portable qui lui est réservé à la poche gauche. Certes il est toujours en silencieux donc je ne l’entends jamais et par conséquent ne répond jamais au message ou aux appels mais je l’ai c’est déjà une grande chose.
    VOTRE PLUS GRANDE QUALITÉ ET PLUS GRAND DÉFAUT :
    QUELLES LANGUES PARLEZ-VOUS ? :
    VOTRE PLUS GRANDE IDOLE :
    ET VOTRE PLUS GRANDE PHOBIE :
    UNE CHANSON QUI VOUS REPRÉSENTE BIEN:

    WON'T EVEN SING ALONG.


    SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey 088 SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey Bas23-vi © Livejournal
    Fanny première du nom PRESENTE (a) Oui oui donc c'est bien moi , connu sur les forums de graphismes sous le nom de delightful mais plus souvent surnommé Fannou parce-qu'elle-casse-tout. Ne cherchez pas à comprendre , j'ai dormi quatre heure la nuit dernière et je raconte de la merde. Certes. bref donc et bien comme vous aurez pu le remarquer , j'ai pris Ian Somerhalder - le magnifique (a) - en avatar au déplaisir de certaines - hum hum - mais au grand plaisir de ma JUNIE chérie - j'espère hein =p - j'ai l'âge que j'ai envi voilà et puis bah pour le code du règlement allez vous faire voir c'est tout : )



Dernière édition par Solhäl-Milan Calderon le Sam 11 Sep - 20:47, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey   SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey EmptyLun 24 Mai - 16:53

AND I'LL NEVER LOVE AGAIN.
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FIRST SCENE
blablabla.

SECOND SCENE
blablabla.
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FIRST SCENE
« Solhäl c’est Peaches ! » s’époumona presque la petite brune derrière la porte d’entrée de chez Solhäl. Celui-ci se trouvait dans sa chambre, un vers de whisky dans la main et sa manette de jeu dans l’autre, une cigarette fumante du cendrier en face. Les volets étaient quasiment tous fermés et l’odeur régnant dans cette maison était répugnante, à en faire fuir plus d’un. Peaches s’entêtait à frapper à la porte, en attendant que son meilleur ami trouve enfin la force de se lever et de lui ouvrir la porte. Avachi sur le divan, devant son jeu vidéo, Solhäl se résigna enfin à ouvrir la bouche. En l’occurrence, faire croire qu’il n’y avait personne dans la maison ne marchait pour Peaches puisqu’elle s’évertuait à frapper sur cette maudite porte depuis une bonne dizaine de minutes. « Bon et bien c’est cool, tu peux partir maintenant, je n’ai pas envi de te voir, et encore moins de te parler donc on se voit plus tard. Ou jamais se serait pas mal. » Avait-il dit de la manière la plus vexante possible. Cependant, Peaches connaissait bien son meilleur ami et savait tout autant qu’il n’était pas toujours agréable –même plutôt rarement en y réfléchissant bien. De plus, les récents évènements pouvaient lui pardonner toutes paroles blessantes qu’il aurait pu prononcer. « Bon Solhäl tu bouges ton cul et tu te dépêches merde! » cria Peaches perdant presque patience. Elle savait qu’il fallait le pousser un peu pour qu’il fasse quelque chose ces derniers temps. Elle le comprenait certes mais elle cherchait simplement à l’aider à surmonter le fait que son petit frère soit toujours dans le como. Il avait toujours été là pour elle, alors c’était à son tour d’être présente. Quitte à être chiante et collante. Cela étant dit, la colère de Peaches fit lever Solhäl. Il soupira, posa sa cigarette et son verre sur la table basse, balança sa manette de jeu sur le canapé et entreprit enfin d’aller ouvrir la porte à son ami. Comme toujours depuis quelque jours, il n’avait pas prit la peine de s’habiller, n’ayant pour seul vêtements un vieux jean qu’il se trimbalait depuis déjà une semaine. Il ouvrit enfin la porte. N’adressa aucun mot à sa meilleure amie et retourna directement vers le salon. « Solhäl, je sais que c’est difficile mais tu devrais sortir un peu. Il fait tout noir ici en plus ça sens mauvais. » Dit Peaches tout en ouvrant les rideaux et les fenêtres de la maison de Solhäl –qui n’était plus qu’à lui puisque sa mère avait plié bagage le lendemain du jour où Gianni, son petit frère tomba dans le coma. Solhäl s’assit sur le divan. Toutes paroles venant de n’importe qui ne l’avait jusqu’à maintenant jamais touché, il n’avait fait que d’hocher la tête ou bien de les ignorer mais les paroles de Peaches l’énervèrent au plus haut point. Allez savoir que cela voulait dire qu’il reprenait un peu le dessus. Ou pas du tout. Il lui jeta un regard noir, à faire froid dans le dos. « Non tu sais rien du tout, ne fait pas semblant de comprendre, tu ne sais absolument pas ce que ça peut faire. Donc au lieu de faire ta BA de la journée tu ferais bien de t’occuper de tes affaires, ça te changerait un peu, au lieu de me faire chier ! » Finit-il par lancer à cette dernière avant de reprendre sa partie. C’était bien beau de lui parler comme à un chien sans penser qu’il n’y aurait pas de répercutions. Elle savait très bien ce qu’il pouvait endurer mais ces quelques paroles furent de trop. Il avait le droit d’être triste, de passer ses journées dans le noirs, de ne plus se laver, de journée à la console, fumer comme un pompier et boire comme un trou mais il n’avait pas le droit de lui parler comme ça. Elle s’avérait être la seule à se préoccuper de lui. La seule qu’il ne l’ait pas laissé tombé, la seule qui ne la laisserait surement jamais tomber. Mais cette fois, c’était aller trop loin. « Bon tu sais quoi Solhäl, si je suis si conne que ça et que je ne peux pas comprendre que tu sois triste et bien je me casse mais sache que je suis la seule personne qui est là pour toi, oui parce que à force d’être antipathique et insultant et bien on a plus personne. Donc je te fais chier certes et bien tant pis je reviendrais quand tu te seras excusé parce que sincèrement tu me fais chier ! Et puis défonce-toi bien la gueule, c’est sur ça va ramener ton frère ça ! » C’était-elle mise à crier assez fort pour que tout le quartier puisse entendre. S’il croyait qu’il était le seul à avoir du répondant, il se trompait. Ce n’était pas en le couvant qu’il allait remonter la pente. Elle avait été bien gentille jusqu’à maintenant. Cette période était révolue. Il voulait jouer au con, il allait perdre. Solhäl, à la fois surpris et déconcerté des paroles de sa meilleure amie soupira, faisant mise de ne rien entendre. En effet, elle avait réussit à le faire taire, ce qui était chose rare. Il marmonna cependant quelques insultes avant de boire une nouvelle fois. Celle-ci s’apprêtait à partir quand Solhäl répliqua enfin. « Qu’est-ce que ça peut te foutre que je me défonce. Tu n’es pas ma mère tu n’as pas à t’occuper de moi, je ne suis pas un gosse, on n’a pas de compte à se rendre ! » Peaches s’arrêta net. Elle leva les yeux au ciel avant de faire le chemin inverse et de revenir sur ces pas pour retourner vers le salon. « T’es un crétin ou tu le fais exprès ? Tu es mon meilleur ami depuis qu’on a cinq ans et tu crois vraiment que je me fiche de ta douleur ?! Je t’aime Solhäl, tu es la seule personne qui compte pour moi alors oui je fais attention à toi simplement parce que t’aurais fait pareil dans le cas inverse alors ne me reproche pas de le faire ! » Peaches n’avait pas l’habitude de dire ce genre de chose. Ils étaient meilleurs amis certes mais ils ne se disaient jamais de simple mots comme des je t’aime ou bien je tiens à toi. Non. Et pourtant ils n’en pensaient pas moins. Solhäl regardait la jeune fille. Celle-ci finit par s’asseoir aux côtés de son meilleur ami. « Je suis désolé … » Fit Solhäl en prenant sa meilleure amie dans ces bras.

SECOND SCENE
« J’étais sûr de te trouver ici. » Dit Peaches d’une voix douce en ouvrant la porte blanche de la chambre 406 de l’hôpital ouest de Seattle et en passant le visage entre la porte et le mur. Elle s’adressait à son meilleur ami qui lui, était assis sur un fauteuil pour les malades à côté d’un lit blanc. Sur ce lit, Gianni, le petit frère de Solhäl, inconscient. Solhäl tenait la main de son petit frère et s’évertuait à lui parler et le regarder, espérant à chaque minute qui passait que son frère ouvre les yeux. Qu’il se réveille enfin et qu’ils rentreraient tous les deux chez eux. Bien entendu cela restait à l’état de rêve et Solhäl ne faisait qu’attendre ce jour en venant chaque après-midi voir son frère. Il restait des heures et parfois toute la nuit mais rien ne se passait. Son frère restait toujours dans un état statique et la seule chose qui animait un peu la pièce était le bruit de toute ses machines qui aidait Gianni à rester en vie. En entendant la voix de Peaches, Solhäl leva les yeux vers cette dernière. Il avait les yeux quelques peu gonflés par la fatigue mais aussi par les quelques larmes qu’il versait à chaque fois qu’il repensait au jour où son frère était tombé dans le coma. Il avait beau jouer les dures et les insensibles devant tout le monde, il n’en menait pas large au sujet de son frère et des conditions de son accident. Solhäl fit un léger sourire à son ami, en guise de bonjour. « Ca va ? » demanda-t-elle en s’approchant de Solhäl et en posant sa main sur l’épaule de ce dernier. Solhäl se contenta de sourire. C’était une question plutôt idiote vu les circonstances mais il n’en tenait pas compte. C’était de la pure politesse de la part de Peaches mais cette question devenait presque énervante. Bien sûr que ça n’allait pas. Son frère se retrouvait dans le coma et Solhäl s’en tenait responsable. Et maintenant, il ne pouvait plus rien faire. Il ne devait qu’attendre. Attendre que son frère se réveille. Et ça n’allait pas forcement être pour maintenant. « Ca va … » répondit alors hypocritement Solhäl avant de se lever du fauteuil où il se trouvait depuis au moins trois bonnes heures. S’il restait une minute de plus assis sur cet inconfortable siège, il finirait surement à ne plus pouvoir se lever. Il s’avança vers Peaches et l’embrassa sur sa joue droite pour la remercier. Elle était toujours présente pour lui et même s’il lui arrivait parfois de faire quelques maladresses, c’était la seule qui pouvait le comprendre. Il s’avança alors vers la fenêtre, regardant le paysage sombre de Seattle pendant que Peaches prenait sa place et parlait à Gianni. Personne ne savait réellement s’il pouvait entendre une quelconque parole de Solhäl ou de Peaches mais tout deux l’espérait. Certaines personnes s’étant retrouvé dans le coma, en se réveillant avaient affirmé qu’ils entendaient les paroles de leur proches. Solhäl espérait simplement que son frère puisse l’entendre. Qu’il avait entendu ces excuses et qu’il lui pardonnait. Peaches se tourna vers son ami qui s’évertuait à regarder l’extérieur. Elle voyait que plus le temps passait et plus il perdait l’espoir que son frère se réveille. Que plus le temps passait et plus il s’en voulait. Et cela Peaches le ressentait très bien. Elle se leva alors pour rejoindre Solhäl tout en passant ces bras sur les épaules de son ami. « Il ne faut pas t’en vouloir comme ça, tu n’es pas responsable de ce qui est arrivé à ton frère Solhäl. » avait-elle d’une voix qui se voulait réconfortante. Elle avait toujours cette capacité à trouver les bons mots pour faire revenir Solhäl dans le droit chemin – au combien il s’égarait de temps en temps- cependant là c’était différent. La culpabilité était forte puisqu’elle concernait son petit frère. Son frère avec qui il était pourtant si proche. Solhäl se tourna alors vers Peaches après avoir lâché un long soupire qui paraissait interminable. « Si je suis responsable Peaches. Si j’avais accepté d’emmener mon frère à son entrainement débile on en serait pas là. Il m’a demandé et je l’ai envoyé chier. J’aurais du l’emmener. C'est de ma faute si il en est là… » Dit Solhäl tout en regardant son frère sur ce lit d’hôpital, inconscient. Peaches regardait son ami avec un regard qui se voulait rassurant pour lui faire comprendre que ce n’était pas sa faute. Certes si Solhäl avait emmené son frère, tout ceci ne se serait peut-être pas passé, ou peut-être que si au final, mais il ne l’avait pas fait et il n’avait pas mesuré les risques que prendrait son frère. Il venait d’avoir seize ans et son permit. Il n’était que novice en la matière et n’était absolument pas habitué aux chauffards en plein centre ville. Une voiture avait percuté la sienne et à présent il se trouvait là, dans le coma, sur ce lit d’hôpital. Peaches ferma les yeux quelques secondes, histoire de trouver les bonnes paroles mais rien ne venait, du moins aucune parole assez réconfortante pour Solhäl. Elle lui prit la main afin de le rassuré mais un bruit vint interrompre le discours improvisé qu’elle s’apprêtait à entreprendre. Une femme en blouse blanche frappa à la porte et entra dans la chambre de Gianni. Solhäl la reconnu. C’était à elle qu’il payait les soins médicaux pour son frère chaque mois. Celle-ci avait une expression de visage qui ne signalait rien de bon. Elle s’avança vers Solhäl, des papiers à la main. « Je peux vous parlez quelques minutes ? » demanda-t-elle aimablement, jetant un regard vers Peaches. Le genre de regard qui voulait tout dire : du genre allez voir ailleurs je n’ai pas envi que vous écoutiez ce que j’ai à dire. Prise par ce regard, Peaches acquiesça de la tête avant de s’adresser à Solhäl. « Je t’attends dehors. » Puis celle-ci s’éclipsa laissant la demoiselle en compagnie de Solhäl. Celle-ci lui tendit un papier. Un chèque. « Je suis désolé Monsieur Calderon mais le chèque que vous m’avez donné au début du moins est sans provision, il ne peut être encaissé. Il va falloir trouver un autre moyen de payer les soins médicaux de votre frère. » Il ne manquait plus que ça.
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FIRST SCENE
Il devait être aux alentours de vingt-deux et la nuit était déjà tombée sur Seattle, conforme à la saison. Solhäl, appuyé sur le mur attendait déjà depuis une vingtaine de minute, une cigarette à la bouche. Ce dernier tira une bouffée de sa cigarette. Il commençait à perdre patience. Il soupira avant de jeter sa clope et de l’écraser à l’aide de son pied. Il sortit la main de sa poche pour regarder sa montre. Elle était en retard et il n’avait pas forcement que ça à faire. Voilà le problème que posaient les nouveaux clients pas tout à fait encore accro. Hifigénia, elle s’appelait. Il ne l’avait jamais rencontré mais il sentait déjà qu’il n’allait pas refaire affaire avec elle de ci-tôt. Après tout il avait autre chose à faire. Si elle ne désirait pas venir alors qu’elle le lui dise et il trouverait d’autre client. Le temps c’est de l’argent comme on dit et Hifigénia commençait à sincèrement lui faire perdre son temps et son argent. Solhäl scruta à nouveau sa montre et soupira à nouveau. Il prit son sac et commença à partir quand quelqu’un l’interpella. En entendant cette voix féminine qui criait son prénom, Solhäl se tourna et vit une petite blonde. S’il s’attendait à ça… En effet, la jolie blonde était le parfait archétype de la petite fille mignonne et bien sous tout rapport. Solhäl laissa venir la demoiselle vers elle et lui demanda alors, arquant un sourcil. « C’est toi Hifigénia ? » La jolie blonde sourit légèrement, elle avait l’habitude qu’on la prenne pour une gamine écervelée et fille à papa. Seulement elle était tout l’inverse. Elle hocha la tête alors cherchant dans son sac son porte monnaie. « Hé tu n’es pas un peu jeune pour t’adonner à se genre de pratique ? » demanda-t-il alors avec ce petit sourire auquel il était fidèle. Le genre de sourire taquin un peu idiot. Hifigénia leva les yeux vers le garçon. Les plaisanteries de Solhäl ne faisaient apparemment pas rire Hifi’ qui le fusilla du regard avant de lui dire : « T’occupes ! Alors tu m’en files ou quoi ? » Demanda-t-elle s’impatientant presque. Voyant le sérieux de la jeune femme, Solhäl abandonna ses plaisanteries quelques peu douteuses et fouilla dans sa poche avant d’en ressortir un sachet d’héroïne. Il s’apprêtait à le passer à Hifigénia et celle-ci à l’attraper, quand Solhäl le ramena vers lui. « Le fric ? » dit-il alors. Il s’était tellement de fois duper en donnant la marchandise avant l’argent, qu’il ne prenait plus aucun risque. Vous l’aurez compris, cela faisait quelques temps que Solhäl s’adonnait à la vente de substances illicites. Et pourquoi ça ? Simplement car, même s’il s’agit d’un job illégale, c’est le meilleur pour avoir de l’argent facilement. Et de l’argent il en avait plus que besoin. Il croulait sous les dettes et ne possédait même pas le bac alors à quoi bon essayer d’avoir un métier aussi bien payé que la vente de drogue sans aucun diplôme ? Presque impossible me diriez-vous et puis on choisit toujours la solution de facilité, n’est-ce pas ? M’enfin bref, là n’était pas la question. Hifigénia se trouvait devant le jeune homme et commençait à son tour à perdre patience. Pour la simple et bonne raison qu’elle avait pu être assez naïve pour penser que Solhäl lui en ferait cadeau. Mais apparemment celui-ci ne riait pas avec l’argent alors il fallait bien qu’elle trouve une solution pour avoir cette coke si elle voulait pouvoir se détendre un peu. Hifigénia changea étrangement de comportement du tout au tout. Alors qu’elle ne souriait pas et était plus que froide avec le jeune homme, celle-ci se mit tout à coup à sortir le grand jeu. Le sourire charmeur, le regard malicieux. La jeune femme s’approcha de Solhäl. « J’ai une autre idée. Pourquoi on n’irait pas chez toi discuter de tout ça ? » Murmura-t-elle tout en s’approchant de plus en plus du jeune homme. Et que croyez-vous que Solhäl ferait dans ce genre de situation ? Certes il n’était pas bête, il savait très bien qu’elle se servait de lui en croyant qu’il lui filerait la coke après avoir couché avec mais elle pouvait se mettre le doigt dans l’œil. Il ne lui donnerait rien du tout, mais après tout, il pouvait la laisser croire quelques minutes. L’appel de la chair était le plus fort. Celui-ci sourit et haussa les épaules. « Pourquoi pas, j’ai rien de mieux à faire de toute manière. » Il ne fallut qu’une dizaine de minutes à Solhäl et Hifigénia pour arriver chez le jeune homme. Personne n’était là, comme d’habitude, ce qui pouvait s’avérer plutôt une bonne chose dans ce genre de situation. Hifigénia s’approcha de Solhäl et l’embrassa avec fougue. Elle ne perdait pas une minute, elle n’avait pas vraiment que ça à faire de toute évidence. Solhäl regarda pendant quelques secondes la jeune femme avant de lui demander, le regard interrogateur : « Dis on se connait non ? J’ai l’impression de t’avoir déjà vu. » Hifigénia haussa les épaules comme pour lui faire comprendre qu’elle ne le connaissait pas, qu’elle ne l’avait jamais vu. Ce qui, bien entendu était un mensonge. En effet, elle savait très bien qui était Solhäl. Elle savait très bien qu’il était le meilleur ami de Peaches et qu’elle la tuerait surement si elle apprenait ce qu’il allait se produire mais après tout elle n’avait pas de compte à rendre à Peaches qui, pour tout dire, n’était pas non plus très agréable avec elle ne ce moment. Alors qu’importait qu’il soit le meilleur ami de Peaches ou le président de la république, elle voulait simplement de la coke. Hifigénia s’approcha à nouveau du jeune homme pour cette fois-ci ne plus se faire interrompre. Une heure après, alors que Solhäl dormait à point fermé fatigué de leurs ébats, Hifigénia ouvrit les yeux – oui elle faisait semblant de dormir- regardant Solhäl durant quelques secondes pour enfin sortir du lit et se rhabiller dans le plus grand silence. Sur la pointe des pieds, Hifigénia attrapa le jean du jeune homme et fouilla à l’intérieur pour prendre enfin ce fameux sachet, qu’elle prit un malin plaisir par remplacer par un sachet de sa composition personnelle. Avec un peu de chance il ne s’en rendrait même pas compte. Hifigénia se tourna vers Solhäl avant de sourire, fière et de s’éclipser de la maison. Le pire dans toute cette histoire ça n’était pas que Solhäl ne se rendit même pas compte du sachet trafiqué d’héroïne, mais que toute cette histoire se répéta et se répéta encore. Et à plusieurs reprises.

SECOND SCENE
Cinq heures et demie du matin. Solhäl dormait comme un loir quand son portable se mit à faire un bordel monstrueux. Pourquoi fallait-il qu’il ait eut une subite envie d’enlever le mode silencieux de son mobile ? Et pourquoi fallait-il que les gens l’appellent à cette heure là ? C’était être suicidaire que d’appeler Solhäl à une heure pareille de la nuit, lui qui vouait un culte à ses neuf heures minimum de sommeil. Il fallait être idiot certes. Et allez savoir si la foudre divine l’avait frappée ou non mais Solhäl ne jeta même pas son portable par la fenêtre. Non il le regarda même d’un œil – ayant la flemme d’ouvrir l’autre. C’est alors qu’il vit le prénom Hifigénia écrit sur le cadrant de son portable sonnant toujours. Il ouvrit alors les deux yeux et s’éclaircit la gorge avant d’appuyer sur la touche verte de son Blackberry. « Tiens tiens Hifigénia, tu ne peux plus te passer de moi à ce que je vois. » dit-il de sa voix la plus taquine alors que la jeune femme n’avait pas encore parlé. Leur relation avait quelque peu évolué depuis leur rencontre. En effet il avait finit par apprendre qu’elle n’était autre que la demi-sœur de Peaches mais bon, cette dernière était bien trop occupé avec son nouveau copain pour s’occuper du lien que pourrait avoir Solhäl et Hifigénia. Et ils avaient tout de même bien pris soin de ne rien lui dire, évidemment. Ces deux là s’adonnaient à des pratiques pas très catholiques quand l’un d’eux en avait envie. Et lorsqu’Hifigénia appelait Solhäl, celui-ci prenait un malin plaisir à la taquiner en lui rappelant combien elle pouvait être accro à lui. Cependant aujourd’hui c’était différent. Alors que Solhäl venait de parler, il y eut un long moment de silence. Le sourire de Solhäl retomba alors comprenant que tout ceci n’était pas normal. « Hum … Allo ? Hifigénia ? T’es là ? » Demanda-t-il alors espérant enfin une réponse de la jeune femme. Les quelques paroles de Solhäl se suivirent d’un nouveau silence. Solhäl soupira alors s’apprêtant à raccrocher. Cependant juste au moment où il allait retirer le combiné de son oreille il entendit des sanglots. Il fronça les sourcils alors ne comprenant pas grand-chose à se qu’il se passait. « Hifigénia qu’est-ce qui y a ? Tu m’entends ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » Redemanda-t-il à nouveau espérant cette fois une réponse. Les sanglots pourtant discrets devinrent de plus en plus fort et tout éclata d’un coup. La voix tremblante de larmes, Hifigénia prit enfin la parole. « Solhäl… Solhäl j’ai … j’ai un pro problème. J’ai fait … j’ai fait une connerie. Solhäl j’ai besoin de toi … Il faut que tu viennes … S’il te plait Solhäl ! » Sanglotait-elle avec difficulté alors que Solhäl était encore plus perdu qu’il ne l’était déjà. Certes il ne comprenait rien mais voir Hifigénia aussi affolée le fit rapidement comprendre qu’il se passait quelque chose de grave. Solhäl se leva alors de son lit et s’habilla tout en posant un milliard de question à Hifigénia. Pour le coup, il était presque aussi stressé qu’elle. « Qu’est-ce qu’il se passe Hifigénia ? Où est-ce que tu es ? Dis-moi ce qu’il se passe ! Hifigénia répond ! » Il commençait à s’énerver en voulant à tout prix qu’elle réponde à ses questions mais il ne lui laissait même pas parler, monopolisant la parole avec ses questions multiples. Solhäl s’arrêta alors qu’il courrait partout dans la maison pour se préparer. Il prit sa veste et ses clés de voiture alors qu’Hifigénia tentait de répondre à ses questions. « Je ne sais pas, il est inconscient… je crois que … que je l’ai tué… Solhäl j’ai tué quelqu’un… Je suis à l’appartement de …. Euh, numéro 412, dans la rue juste à côté de chez toi, je ne connais pas le nom … Solhäl s’il te plait viens ! » Disait-elle de plus en plus paniquée au bout du file. Solhäl sortit alors voyant où elle se trouvait. Il couru jusqu’à sa voiture qu’il démarra avant de dire : « Okay, ne bouges pas, j’arrive ! » avant de raccrocher le combiné et de se rendre dans l’appartement numéro 412 juste à côté. Solhäl ne tarda pas à arriver dans l’appartement où il entra sans frapper. Il se dirigea alors vers la chambre où se trouvait étendu sur le lit le corps du jeune homme, inconscient. Solhäl s’arrêta, troublé par la vue de cet homme. Il avait l’impression de se retrouver face à la même situation qu’il y a quelques temps. Son petit frère, inconscient sur un lit d’hôpital. Il respira pendant quelques secondes avant d’aller vers le jeune homme pour prendre son pou. Il ferma les yeux quelques secondes. Il était bel et bien décédé. Solhäl regarda autour de lui pour voir où se trouvait Hifigénia. D’un coup d’œil, il la vit, recroqueviller dans un coin de la chambre, pleurant entre ses bras. Solhäl s’approcha alors de la jeune femme, en s’accroupissant à sa hauteur. « Qu’est-ce qu’il s’est passé Hifigénia ? Comment s’est arrivé ? » Demanda-t-il en la regardant dans les yeux et en repoussant une mèche de cheveux qui cachait son visage. La jeune femme continuait de pleurer, complètement paniquée. Elle bougeait d’avant en arrière, les yeux rivés sur le corps du jeune homme. « Je … enfin on a prit de la coke et je ne sais pas d’un coup il est devenu bizarre et il s’est effondré. Je l’ai tué, comment je vais faire ? J’ai tué un homme. Je vais aller en prison Solhäl aide moi s’il te plait ! » Continuait-elle de dire tant bien que mal en sanglotant toujours. Solhäl passa sa main sur sa joue pour sécher l’une de ses larmes qui coulait sur sa joue. Il la regarda alors dans les yeux en lui disant d’une façon claire et précise : « Ne t’inquiète pas, ça va aller calme toi ! On va appeler les flics, on ne peut pas le laisser comme ça ! » Dit-il alors qu’il finissait par se lever pour trouver le téléphone. Cependant il n’eut qu’à peine le temps de faire deux pas qu’Hifigénia se leva et se mit à crier. « NON ! Je vais aller en prison Solhäl, je ne veux pas y aller ! Il faut se débarrasser du corps ! Personne ne s’en souciera il n’avait plus de famille. Solhäl il faut qu’on s’en débarrasser ! » Dit-elle alors en se confrontant à Solhäl. Celui-ci bien que dépassé par les évènements regarda alors Hifigénia avant de lui dire avec un étrange calme. « D’accord, je vais m’en occuper. Rentre chez toi et n’en parle à personne Okay ? » Hifigénia acquiesça. Solhäl la prit dans ses bras histoire de la réconforter quelque peu et la laissa partir avant de se charger de se débarrasser du corps. Il passa une bonne partie de la nuit à cette tâche pour enfin à la vue du jour faire comme si de rien état. Du moins du mieux qu’il pu.


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MessageSujet: Re: SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey   SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey EmptyLun 24 Mai - 16:53

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FIRST SCENE
Solhäl se trouvait sur le perron de sa porte d’entrée, complètement stone. Il ne métrisait plus grand-chose et se contentait de continuer de consommer. Après tout, il lui en restait alors pourquoi s’en priver. Cela étant dit, ça n’était pas vraiment très prudent de continuer à ingurgité ce genre de substance devant sa porte d’entrée, à la vue de tous ces voisins stupides et qui seraient très bien capables d’aller le dénoncer aux flics. Cependant il n’était pas vraiment en état de réfléchir à cela. En plus de cela, il avait fallu qu’il perde ses clés. Quel bon plan de perdre ses clés lorsque vous vivez seul. Heureusement, il avait donné les clés de son petit frère à sa meilleure amie, Peaches. Simple précaution. Et surtout parce qu’elle passait plus de temps chez lui que dans sa propre maison avec sa famille. Solhäl, bien qu’avec beaucoup de mal, parvint à envoyer un message à sa meilleure amie. Le genre de message qui ferait venir n’importe qui. « Viens vite chez moi, il faut qu’on parle. C’est important. » Et de suite, on devient paranoïaque et s’imagine n’importe quoi. C’était le cas de Peaches, puisqu’à peine avait-elle reçu le texto qu’elle prenait déjà la route vers chez Solhäl. Lorsqu’elle avait vu son meilleur ami, complètement déchiré devant sa porte d’entrée, elle soupira. Il était tout simplement incontrôlable en ce moment et personne n’arrivait à le raisonner. Pas même elle. Elle secoua la tête de désespoir et sorti les clés de la maison de Solhäl qu’elle gardait toujours dans son sac. « Solhäl il va vraiment falloir que tu arrêtes de faire n’importe quoi. Tu as vu dans quel état tu es ? » Avait-elle dit en regardant son ami dans cet état si pitoyable que le laisser ici tout seul lui traversa pendant quelques secondes l’esprit. Histoire qu’il apprenne de ses erreurs un peu. Cependant, quelque chose la poussait toujours vers lui. Ils avaient beau se disputer, il avait beau être insupportable, ils finissaient toujours par se retrouver. Elle finissait toujours pas l’aider. Allez savoir pourquoi. Elle poussa alors un peu son ami pour avoir accès à la porte qu’elle ouvrit grâce à sa clé. De son côté, Solhäl n’avait quasiment pas bougé, ou peut-être de quelques centimètre pour laisser Peaches ouvrir la porte. Il leva la tête vers son amie qui lui paraissait tout d’un coup parfaitement grande. « Tu es venu rapidement dis donc. » dit-il d’un air à la fois taquin et complètement à côté de la plaque. Il tentait tant bien que mal de garder toute sa tête, ce qui n’était pas vraiment chose simple. De plus, lorsqu’il ingurgitait de genre de substance, les vérités avaient tendance à ressortir. Peaches se tourna vers lui alors qu’elle venait d’ouvrir la porte. Elle haussa un sourcil comme si sa venue aussi rapide ne signifiait rien du tout. Elle pouvait toujours dire qu’elle était dans le coin mais ce n’était absolument pas vrai. En fait, elle devait fêter ces un mois de relation avec son copain mais elle avait fini par le planter au restaurant pour rejoindre Solhäl. Cependant ça, Solhäl n’avait pas à le savoir et puis après tout les amis avant les amours. Elle ne s’était jamais vraiment déclarée comme respectant cette phrase stupide mais elle aimait bien se la répéter lorsqu’il s’agissait de Solhäl. Histoire de se réconforter dans ces sentiments. « Tu m’as dis que c’était important alors je suis venu. Si j’avais su que c’était simplement pour te ramasser à la petite cuillère devant ta porte d’entrée, je t’aurais laissé croupir ici Solhäl. Heureusement que je n’étais pas très loin. » Avait-elle finir par dire, se convainquant elle-même de ses paroles. Elle s’avança vers Solhäl qui se mit à rire aux paroles de la jeune femme. Et la drogue avait beau tout accentué, ce qu’elle avait dit n’avait rien de drôle. Enfin si l’on connaissait bien Peaches, cela pouvait paraître comique. Certes. Mais pas besoin de rire comme une baleine juste pour quelques mots. Elle soupira avant de prendre Solhäl par le bras pour l’aider à se lever et par conséquent rentrer dans la maison du jeune homme. Ce dernier riait toujours. « Et sérieusement tu crois que parce que je suis complètement défoncé, je ne me souviens pas que tu étais censé fêter ton pseudo anniversaire pourri avec ton crétin de mec, ce soir à exactement vingt-et-une heure trente ? » fit Solhäl avant de regarder sa montre. Il marqua un temps et se concentra sur son cadran. Ces yeux avaient tendance à se fatiguer dans ces conditions. Puis il reprit la parole sur même ton taquin qu’il prenait depuis quelques minutes. « Oh et regarde quelle heure il est : Vingt-et-une heures cinquante-sept. Ou peut-être cinquante-cinq l’aiguille bouge trop vite. Donc bon, je sais que tu es à moitié anorexique mais manger au restaurant en si peu de temps c’est un record. » Ajouta-t-il en s’asseyant enfin sur une chaise de la cuisine. Peaches qui cherchait dans le frigo se qu’elle pourrait donner à son ami pour le faire redevenir dans son état normal, leva les yeux au ciel. Ce qu’il pouvait être lourd. Elle prit un verre d’eau, ne trouvant rien de mieux et posa devant Solhäl. « Solhäl tu es un crétin ! » Dit-elle en regardant son ami le regard presque noir. Oui elle n’arrivait pas réellement à employer ce regard de haine si noir qu’elle employait pourtant très souvent avec d’autres personnes. Toutes personnes qui avaient assez de cran pour la faire chier. Et en général, ces derniers de recommençaient pas. Solhäl scrutait le verre d’eau devant lui qu’il tenait entre ces mains, un sourire aux lèvres. En réalité, cette situation lui faisait plaisir. Que Peaches abandonne son copain pour lui, qu’elle vienne toujours à son secours, le rendait heureux et les effets de la drogue ne faisait qu’accentuer son euphorie. Et ceci, Peaches l’avait très bien remarqué. « Arrête de sourire bêtement comme ça toi ! En réalité tu jubiles tout ça parce que j’ai planté Tyler pour le petit crétin que tu es ! » Fit-elle en s’asseyant en face de Solhäl. En réalité, elle était heureuse de l’avoir fait car cela lui avait évité une soirée de plus avec son ennuyant nouveau –enfin techniquement ancien maintenant- boy-friend et surtout car elle ne s’était pas posé une seconde la question de savoir si elle devait rester ou bien rejoindre Solhäl. Et Solhäl aurait surement fait la même chose. Cependant il prit un air faussement indigné devant les paroles de son amie, avec même une pointe d’innocence. « Absolument pas, j’étais très heureux de te savoir avec ce charmant garçon » dit-il un grand sourire presque hypocrite au visage en croisant les bras. Certes il détestait ce garçon depuis genre la première fois où il l’avait vu parler et en l’occurrence draguer Peaches mais il n’oserait pas jubiler face à leur futur – et très proche- séparation, au grand jamais. Face à la réaction de Solhäl, Peaches ne pu s’empêcher de sourire. Qu’il pouvait être bête. S’il le prenait comme ça, elle allait faire de même. Elle prit sa plus célèbre moue boudeuse en croisant elle aussi les bras avant de dire : « Ah oui et c’est pour ça que tu me faisais la gueule depuis un mois et que tu t’es battu genre trois fois avec lui durant cette période hein ? » dit-elle en souriant. Elle aimait le mettre devant le fait accompli comme cela. Si lui trouvait toujours quelque chose à dire ou bien à faire dans n’importe quelle situation, elle aussi était très forte à ce petit jeu. Et sur le coup, ces paroles parvinrent à faire taire, du moins pendant quelques secondes- Solhäl. Celui-ci regardait soudainement ailleurs et les seuls mots qui sortirent, d’un ton boudeur furent : « Bah il m’avait cherché. »

SECOND SCENE
Vingt-deux heures trente-six. C’est l’heure qu’indiquait l’horloge cuivre de chez Solhäl. Bien que l’heure, pour lui, n’était que le cadet de ces soucis. Il pouvait bien se coucher et se lever le lendemain à l’heure qu’il voulait. Il irait en cours seulement si l’envie lui prenait – ce qui ne lui prendrait certainement pas certes mais bon. Un son presque insupportable sortait des fenêtres de chez le jeune homme – oui il prenait un malin plaisir à faire souffrir ces voisins en mettant du Deep Purple à fond. Et ouais. – mais celui-ci s’en moquait. Et pour tout dire, il se fichait de tout en ce moment. Sauf peut-être deux choses : son petit frère dans le coma par sa faute – du moins c’est comme ça qu’il l’interprétait- et de sa meilleure amie, Peaches. En parlant de Peaches. Celle-ci venait de sonner à la porte. Solhäl mit en pause son jeu vidéo alors qu’il venait d’exterminer une créature et éteignit la musique, histoire qu’il puisse entendre son interlocuteur au passage pour se rendre vers la porte. Lorsqu’il l’ouvrit, il découvrit sa meilleure amie dans un état plutôt inhabituel. Elle qui était toujours souriante, joyeuse, presque hyperactive avait troqué sa bonne humeur quotidienne pour une mine triste, laissant des larmes couler sur ses joues. Solhäl fronça les sourcils et regarda son amie, ouvrant la porte pour la laisser entrer. « Peaches, ça va ? Qu’est-ce qui y’a ? Attends, tu pleures ? » Demanda-t-il alors en la faisant entrer. Arrivée sous la lumière artificielle de la maison du jeune homme, Peaches enleva sa main droite, qui tenait sa joue depuis quelques minutes. Elle ne répondit rien au jeune homme, n’y parvenant pas. Elle se contenta de laisser couler les larmes sur ses joues. Si Peaches, n’arrivait pas à parler dans ses conditions, Solhäl, lui y parvenait très bien. Et voir sur la joue de la personne qui comptait le plus à ses yeux une blessure pareille et la voir pleurer sans en savoir la raison le mettait hors de lui. Il s’approcha de la jeune femme, passant la main sur sa joue pour voir l’étendu de la blessure. « C’est quoi ça ? Qu’est-ce qui t’es arrivé Peaches ? On t’a frappé ? Réponds-moi Peaches ! C’est quoi ça ? » Disait-il d’un ton à la fois paniqué et énervé. L’ignorance avait le mérite de l’énerver encore plus. Peaches essaya de se calmer, tout en regardant son ami pour essayer de prononcer quelques mots sinon celui-ci serait bien capable de devenir fou. Elle sécha ses larmes d’un revers de la main, renifla quelques fois avant de réussir à s’exprimer. « C’est rien. Je suis tombée. » Mentit-elle sans grand succès. Et voir que Peaches lui mentait avait le don d’énerver encore plus Solhäl. Il était impatient et impulsif alors ce genre de phrase qui ne servait à rien, à part à reporter le moment où elle lui expliquerait la vérité. Il soupira, histoire de ne pas l’engueuler, ça n’était pas vraiment le moment de s’énerver. « Arrête ça Peaches ! Dis-moi ce qui s’est passé ? Et ne me mens pas. Pas la peine de me sortir que tu es tombé dans les escaliers, je n’y crois pas. En venant ici dans cet état tu savais très bien que je voudrais savoir ce qui s’est passé alors dis moi ! » Dit-il d’une traite, le ton montant petit à petit espérant que ça résulterait à des aveux de la jeune femme. Celle-ci se dirigea vers le salon. Rien de mieux que de marcher un peu pour se calmer. Elle s’assit sur le divan où Solhäl s’empressa de la rejoindre. Enfin celui-ci ne s’assit pas. Il était bien trop énervé pour cela. Il regardait continuellement Peaches, attendant que celle-ci crache enfin le fin mot de l’histoire. Peaches ferma les yeux quelques secondes puis les rouvrit avant de dire : « Il m’a frappé. » en ne regardant pas son ami. Elle connaissait déjà sa réaction. Elle l’allait être exactement comme elle l’avait imaginé tout au long du chemin pour se rendre chez lui. Il écarquilla les yeux avant de monter crescendo en pression. « QUOI ? Qui t’a frappé ? Dis-moi qui c’est ! Je te jure que je vais le tuer Peaches, c’est qui ? » En effet la colère était bel et bien présente et pas qu’un peu. Elle soupira une autre fois. Elle aimait beaucoup Solhäl et son côté très protecteur lui plaisait la plupart du temps, mais il était impossible pour lui de réagir calmement et l’écouter jusqu’au bout. Il fallait toujours qu’il monte dans une colère furieuse et personne ne pouvait l’arrêter. Cependant, si elle ne lui disait pas vite, il allait être de plus en plus insupportable. « Mon père mais … » commença-t-elle alors que Solhäl ne lui laissa pas terminer sa phrase. En effet celui-ci venait de prendre sa veste et ses clés de voiture pour partir voir le père de Peaches. Celui-ci faisait genre deux fois le poids de Solhäl mais les conditions imposaient que Solhäl ne reste pas là à rien faire ou à voir sa meilleure amie dans un état pareil. Peaches se leva à son tour pour essayer tant bien que mal de retenir Solhäl, histoire qu’il ne fasse pas de connerie. De plus, elle n’avait aucune envi qu’une dispute de plus éclate. La seule chose qu’elle désirait était de se réfugier chez son meilleur ami, qu’il la réconforte et la fasse penser à autre chose. Qu’ils passent la nuit à parler et à faire les idiots comme ils faisaient souvent. Elle attrapa Solhäl par le bras alors que celui-ci venait d’ouvrir la porte. Elle le regarda, avec un regard si attendrissant que même le plus grand des tirants aurait réfléchit à deux fois avant de faire un tel acte. « S’il te plait Solhäl, reste. J’ai juste envi d’être avec toi. » Dit-elle de sa petite voix. Solhäl s’arrêta, regarda Peaches et réfléchit. Je vous l’avais dit que cet air si attendrissant qu’elle prenait faisait succomber tout le monde. Pour être sûr de le convaincre et parce que celui-ci ne réagissait pas, elle reprit : « S’il te plait… » Là elle avait réussit. Solhäl soupira, relâchant toute la pression qui était montée en si peu de temps. Il referma la porte. Un léger sourire illumina le visage de la jeune femme. Solhäl s’approcha de cette dernière pour la prendre dans ses bras, histoire de la réconforter et peut-être aussi pour s’excuser de ce côté toujours impulsif qui avait tendance à créer des situations encore plus difficile pour la jeune femme. « Je peux passer la nuit ici ? » demanda-t-elle alors en relâchant les bras de son ami. Celui-ci remit une mèche de cheveux derrière l’oreille de la jeune femme, à son tour un sourire aux lèvres. Il acquiesça d’un signe de tête avant de lui répondre doucement – c’est fou ce qu’il pouvait passer d’un état à un autre en si peu de temps - : « Bien sûr, tu peux rester autant de temps que tu veux. » Cette phrase avait eu un impact important dans la vie des deux jeunes gens puisqu’en effet depuis ce jour, Peaches n’est pas reparti chez elle. Ou du moins, elle n’habite plus chez son père. Certes elle le voit de temps en temps mais à peur de retourner vivre chez elle et que tout recommence. La cohabitation est certes parfois difficile entre Peaches et Solhäl mais bien plus amusante que chez son père.

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FIRST SCENE
« Punaise, qu’est-ce qu’elle peut m’énerver cette fausse blonde superficielle là ! » Affirma Solhäl alors qu’il était assis sur un banc dans l’arrière-cour du lycée avec trois de ces amis. Peaches avait délaissé le groupe, exaspéré par le niveau des blagues produites par les quatre garçons. Ils se retrouvaient donc à quatre et ne se gênaient plus pour parler des filles de façon plus ou moins méchantes. La victime d’aujourd’hui : Winniefred-Bee Buckley. Vous savez, cette petite blonde superficielle que tout mec normalement constitué a envi de mettre dans son lit. Enfin la jeune fille avait une réputation telle qu’on l’imaginait si insupportable que personne n’oserait quoi que se soit avec elle. Cependant Solhäl et ses amis passaient le temps à critiquer – des vraies filles – ou bien à se lancer des défis. Et aujourd’hui, Winnie allait être la victime de leur jeu idiot. Elle se trouvait à quelques mètres du groupe de garçon et était en train de raconter je ne sais quoi à une de ces amis. Elle se trouvait en plein champ de vision de Solhäl alors il fallait bien qu’il dise quelque chose. En l’occurrence, il l’a détestait et ne se gênait pas pour le dire. Allez savoir pourquoi il lui vouait une haine comme cela. L’un de ces amis, pensait avoir la réponse à cette question. Lorsque Solhäl affirma sa haine contre la jeune femme, tous se tournèrent vers elle et l’un d’entre eux étouffa un léger rire. « Dis plutôt que tu es frustré parce que tu ne te l’ais jamais faite ! » déclara le plus jeune d’entre eux. Tous rirent comme pourrait le faire un groupe d’adolescents pré-pubères. Bon, bien entendu, ça ne fit pas rire Solhäl qui se contenta de lever les yeux au ciel. Comme si il pouvait être frustré de ne jamais avoir couché avec elle. S’il le désirait vraiment, il pourrait très bien le faire – du moins c’est ce qu’il pensait- et le fait que ses amis pensent ça, ça lui donnait encore plus envi de le faire. Histoire de leur prouver qu’il pourrait la mettre dans son lit comme il le désirait et surtout quand il en avait envi. Un sourire s’afficha sur son visage alors qu’il ne lâchait pas la jeune femme blonde des yeux. « Je vous paris ce que vous voulez que à la soirée de Cameron je me la fait. » dit-il presque fier de lui. Ses trois amis se regardèrent comme pour se demander mutuellement un ami. Ils échangèrent des sourires. Certes ils savaient pertinemment que Solhäl y parviendrait, pour la simple et bonne raison que lorsqu’il avait décidé quelque chose, il y arrivait toujours et parce qu’il fallait l’avouer, il n’était pas laid au moins qu’une fille aussi facile que Winniefred puisse le repousser. Mais tout ceci pouvait s’avérer tellement drôle qu’ils ne pouvaient passer à côté d’une occasion pareille. A nouveau, le plus jeune d’entre eux dirigea son regard vers Solhäl en lui tentant la main. « Ca marche pour moi. A une condition : il nous faut des preuves mec. » Qu’ils pouvaient être pervers tout ce qu’ils en étaient. Par preuve ils ne voulaient pas dire une simple parole de la jeune femme affirmant qu’ils avaient bel et bien couché ensemble. Oh non, ce serait bien trop simple. En effet, par preuves ils entendaient quelque chose de plus concret. Et l’un d’entre eux avait déjà sa petite idée sur l’affaire. « Filmes-la, et genre après on la fera tourner sur le net, tu vas voir ça va lui faire les pieds à cette petite garce qui se croit irrésistible ! » avait-il lancé alors que Solhäl ne pu s’empêcher de rire. En effet le garçon, lui, était bel et bien frustré n’ayant pas réussit à mettre Winnie dans son lit. La vengeance allait être complète. Solhäl marqua une pause, regardant la main de son ami, puis il sourit. Il ne lui fallut que quelques secondes pour prendre sa décision. « C’est d’accord, je le ferais ! » Et un défit de plus que Solhäl prendrait un malin plaisir à réaliser. Le lycée était grand et il n’avait jamais réellement eut l’occasion de parler avec elle – au final tant mieux il n’en avait pas réellement l’envie mais bon – mais dans quelques jours, s’il réussissait son « défit », il pourrait dire que lui aussi est passé par la case Winnie – oui parce que bon nombre de mec était déjà passé par là hein. Solhäl se leva alors que la sonnerie venait de retentir. Il serra la main de ses potes alors que ces derniers partaient chacun de leurs côtés pour leur cours respectif. Il passa à côté de la jolie blonde et lui fit un sourire avant de lui dire : « On se voit demain soir Bee » avec un haussement de sourcil qui voulait tout dire. Certes il ne lui avait jamais parlé mais elle devait surement avoir l’habitude de ce genre d’interpellation. Et puis au pire, il s’en fichait, le lendemain elle comprendrait. Lui un crétin ? A peine.

SECOND SCENE
Le lendemain soir ne tarda pas à venir. Sur les coups de vingt-deux heures Solhäl arriva enfin à la soirée de Cameron. Cameron c’est le genre de fille qui fait des soirées de folies où si tu n’es pas invité c’est que tu es le pire des loosers et le genre de soirée dont tu parles encore pendant un moi après l’avoir vécu. Tous les élèves du lycée attendaient cette fête durant toute l’année et c’est surement dans cette maison que tout se passait. Que les jeunes filles offraient leur virginité, où toutes sortes de drogues circulaient, où les gens finissaient pour la plupart raide mort à vomir dans la piscine où de temps à autre certain garçon abusaient de certaines filles. Certes. Alors que cela faisait quelques heures que Solhäl était arrivé à la fête et qu’elle battait déjà son plein, celui-ci reconnu enfin parmi la foule Winnie. La Winnie en question qu’il devait séduire, mettre dans son lit et filmer. Un jeu d’enfant. Solhäl s’approcha alors de la jeune femme qui se trouvait à l’espèce de bar où l’on servait l’alcool à flot. Il s’accouda alors au comptoir avant de dire, avec un large sourire. « Héé Bee Buckley ! » cria-t-il alors pour qu’elle l’entende puisque la musique était bien trop forte pour pouvoir parler normalement. Celle-ci se tourna vers Solhäl, elle n’avait pas l’air encore assez saoule pour qu’elle se donne directement à Solhäl. En effet, celle-ci le regarda en arquant un sourcil. Elle ne devait pas comprendre le soudain intérêt que lui portait Solhäl alors que celui-ci l’avait toujours détesté mais bon après tout elle se fichait que l’on puisse la détester. Ils étaient jaloux, c’est tout. « Qu’est-ce que tu veux toi ? » demanda-t-elle alors d’un ton si méprisant que pendant l’espace d’une fraction de seconde, Solhäl eut envi de prendre le même ton qu’elle et de lui sortir une vacherie qu’elle ne serait pas prête d’oublier. Cependant un défi était un défi. Et pas question de rater une occasion de récolter un peu d’argent. Puis que c’était ce qu’il avait parié avec ses amis. De l’argent. Il ne roulait pas vraiment sur l’or et même son deal de substances illicites ne couvrait pas totalement les frais médicaux de son frère. Alors à quoi bon se faire un peu d’argent si facilement ? La jeune femme le regarda pendant quelques secondes avec ce même regard méprisant qui destabilisait quelque peu Solhäl. Il n’avait pas l’habitude qu’on le traite de la sorte certes, mais il n’avait pas dit son dernière mot. Solhäl commanda quelque chose à boire alors que Winnie reprenait la conversation avec son amie , tournant le dos à Solhäl. Ce dernier fouilla dans sa poche et en extirpa une petite pillule qu’il glissa discretement dans le verre de la demoiselle. Il prit son verre et avant de partir il s’adressa à Winnie. « Bon on se revoit tout à l’heure quand tu seras un peu moins coincée Buckley ! » Il lui sourit avant de repartir vers ses potes qui se languissaient d’avance de savoir ce qu’il s’était passé. Certes par grand-chose pour le moment, mais ça n’allait pas tarder. Bee leva simplement les yeux au ciel se répondant pas à Solhäl. L’effet de la drogue qu’avait versé Solhal dans le verre de Bee ne tarda pas à faire son effet. Alors qu’elle venait de terminer son verre, celle-ci fut comme prise d’un mal de tête horrible. La drogue et l’alcool ne faisait decement pas bon ménage. Elle qui tenait plutôt bien l’alcool et ignorant qu’elle avait été drogué regarda son amie avant de lui marmonner un truc comme quoi elle allait trouver une chambre pour se reposer quelques minutes, histoire de récupérer un peu. Cependant, pour trouver une chambre dans cet état là, ça n’était pas chose facile. Elle se teind au mur histoire de ne pas tomber alors que sa vue devenait quelque peu flou. Et devinez qui arriva comme par magie. Solhäl. Celui-ci arborait un sourire presque fier. Il devait être quelque peu émécher lui aussi mais pas assez pour ne plus contrôler ses actes, comme pouvait l’être Bee à ce moment précis. « Buckley comme on se retrouve. Besoin d’aide ? » demanda-t-il avec ce ton qui parraissait si innocent qu’on aurait pu vraiment croire qu’il désirait l’aider et non la piéger en couchant avec elle et en la filmant pour la mettre sur le net après. Oui, Solhäl est un très bon acteur. Personne ne pourra affirmer le contraire, c’est certain. Bee se sentait tellement mal qu’elle eut peine à reconnaître Solhäl. Elle se figea devant lui en se tenant au mur à l’aide de ses bras pendant quelques secondes avant de comprendre qu’il s’agissait de ce crétin qui lui disait des choses bizarres depuis quelques jours. Des choses dont elle ignorait totalement la signification. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il cherchait mais ce qu’elle savait c’est qu’il n’était pas tout à fait repoussant et elle avait besoin d’aide pour trouver un endroit stable, histoire de retrouver un peu de force. Il était le seul à être présent pour le moment donc à quoi bon. Elle s’approcha alors de lui tant bien que mal. « Hum oui je veux bien, trouve une chambre. » dit-elle la voix à la fois cassée et fatiguée. Les deux individus se rapprochèrent l’un de l’autre alors que Solhäl arborait un sourire presque sadique. Il savait très bien ce qu’il allait se dérouler dans quelques secondes. Certes il ne savait pas réellement comment il allait s’y prendre mais il récoltait toujours un franc succès en improvisation, alors pourquoi ne pas réitérer ? De plus les mots pourtant irréfléchis de la jeune le fit encore plus sourire. Elle voulait qu’il trouve une chambre ? Il allait la trouver. Aucun problème. Cette dernière s’appuya en tombant quasiment à la renverse sur Solhäl. Celui-ci la reteint, n’ôtant pas ce sourire angélique sur son visage. Il profitait de la faiblesse de cette dernière pour jouer avec elle. Certes ça n’était pas l’attitude la plus sympathique qu’il soit mais qui a dit que Solhäl était une personne sympathique ? Et de même pour Bee. Elle n’allait récolter que ce qu’elle s’était aventurée à semer depuis le début du lycée. C’était bien beau de coucher avec tout le monde, de se moquer et d’humilier les gens qu’elle n’appréciait pas, mais au bout d’un moment il faut s’attendre à ce que cela se retourne contre soit. Ce moment allait arriver pour Winnie. Certes Solhäl n’avait totalement rien à voir avec tout ce qu’elle faisait mais en ce moment il avait une fâcheuse habitude à faire des choses idiotes, irréfléchies et complètement vides d’intérêt. Tout ce qui touchait à l’interdit ou à l’immorale il le faisait. Il prenait un malin plaisir à pourrir la vie des autres en pourrissant la sienne. Au final, Solhäl s’avérait être plus complexe qu’il n’en avait l’air. Certes. « Il n’y a aucun soucis, je vais trouver ça. » Dit-il alors avec toujours ce même sourire qui aurait donné à n’importe qui de lui donner une paire de gifle. En aidant la jeune femme à avancer, ce dernier ouvrit la première porte qu’il trouva. La salle de bain. Perdu. Il y avait déjà quatre ou cinq personnes à l’intérieur. Deux en train de dormir dans l’énorme baignoire qui prenait qu’une toute petite place dans cette gigantesque salle de bain, une au dessus des toilettes en train de régurgité tout ce qu’elle avait pu manger et surtout boire et deux en train de s’adonné à des pratiques pas très catholique. Solhäl sourit tout en s’excusant avant de refermer la porte. Ce genre de chose arrivait souvent durant les fêtes de Cameron. A la deuxième tentative de trouver une chambre, et si possible pas déjà occupé, Solhäl fut surpris de voir qu’elle était déserte. Son sourire revint. Il fit entrer Bee dans la chambre et referma derrière eux. Il la déposa alors sur le lit, admirant ensuite la pièce. Ce devait être la chambre des parents. Il ne s’en préoccupa que quelques secondes puisque quand il se tourna vers le lit où était censé se trouver Winnie, celle-ci n’y était plus. « Bee ? » demanda-t-il avant de se retourner et cette fois-ci de la voir. Elle venait de retirer son chemisier et regardait Solhäl avec ce même sourire qu’elle devait arborer à chaque de ses conquêtes. Solhäl fut agréablement surpris du comportement de la jeune femme. Si c’était elle qui le demandait après tout. Elle s’approcha de lui, bien qu’elle soit complètement dans un autre état. C’était d’ailleurs surement pour cela qu’elle lui sautait aussi rapidement dessus. Elle posa alors les mains sur le torse du jeune homme tentant de lui retirer sa chemise à son tour. Bien qu’un sourire sur les lèvres, celui-ci stoppa la jeune femme en prenant ses mains. « Attends… » Dit-il doucement. Certes on aurait pu croire pendant quelques instants qu’il était pris de remords. Ce que Bee ne comprenait absolument pas. Elle ignorait tout de la situation et n’était absolument pas dans un état propice à la réflexion. Elle fronça les sourcils puis reprit son air mi-angélique mi-aguicheuse. « Quoi ? C’est bien pour ça que tu m’as fait venir dans cette chambre pas vraie ? Alors autant le faire maintenant ! » Dit-elle alors qu’il venait de lui tourner le dos. Celle-ci ne comprenant pas vraiment la situation et surtout parce qu’elle commençait à vraiment être à bout de force, s’assit sur le lit, regardant Solhäl. Ce dernier était à la rechercher d’un bien dans son sac. Le temps qu’il trouve ce qu’il cherchait dans son foutoir de sac, Bee avait le temps de se poser un milliard de question. Divisée par deux vue sa capacité à réfléchir sur le moment. Elle ne comprenait décemment rien à ce garçon. Enfin, elle allait vite comprendre. Celui-ci extirpa de son sac un Object noir qu’elle n’arrivait pas totalement à identifié mais pour tout dire, elle s’en fichait un peu. Elle s’écroula sur le lit pendant que Solhäl faisait quelque chose qu’elle ignorait. Celui-ci posa son objet qui s’avérait être la caméra en question et l’alluma. « Toi qui aime les nouvelles expériences, on va tenter quelque chose. » Dit-il alors en appuyant sur le bouton enregistrement. Voilà, le film pouvait commencer. Se relevant, Winnie retrouva son sourire ne comprenant pas réellement ce qu’il voulait dire par nouvelle expérience mais tant pis, elle y réfléchirait plus tard. Pour le moment, elle avait quelque chose de mieux à faire. Solhäl revint vers elle et l’embrassa…

THIRD SCENE
« Alors cette vidéo ? » s’écria l’ami avec lequel Solhäl avait fait ce fameux paris. Il devait être onze heures et Solhäl venait de partir de chez Cameron laissant seule sans explication la jeune femme et prenant soin de récupérer sa caméra dont la fameuse cassette. En arrivant chez lui, tous ses potes l’attendaient dans son propre canapé autour d’une bière. Pourquoi fallait-il toujours que Peaches les fasse entrer ceux-là. La soirée avait été plutôt longue et éprouvante si vous voyez ce que je veux dire et Solhäl n’avait qu’une envie : aller se coucher et dormir vingt-quatre heures d’affilées. Cependant il pouvait rêver pour que ça se produise. En les voyant tous assis, les yeux braqués sur lui, Solhäl ne put s’empêcher de sourire. Ses amis le connaissaient et savaient pertinemment qu’il n’échouerait pas à cette espèce de pari quelque peu ridicule. Et oui, Solhäl dans le genre têtu il bat les records. Chose dite, chose faite bien entendu. Il s’arrêta alors juste devant la porte après avoir refermé cette dernière et fouilla sans la poche droite de sa veste en cuir. Muni du parfait sourire du vainqueur, Solhäl en sorti la fameuse cassette et la brandi comme s’il venait de remporter la coupe du monde de football. « Héhé tout est là ! » s’écria-t-il alors que tous ses potes se levèrent en criant, spécialement fiers de Solhäl. Certes, ça n’était juste qu’une bande de crétin pensant qu’à faire des conneries et des sales coups à des personnes qu’ils ne supportaient , mais ils en étaient pas pour le moins détestés. Au contraire. Solhäl sauta presque dans les bras de ses amis avant que l’un d’entre eux n’aille courir chercher l’ordinateur portable de Solhäl. Ouais ils passaient tellement de temps dans cette maison qu’ils en connaissaient tous les recoins et tous les objets. C’était presque flippant. Tous reprirent place dans le divan autour de la table basse où se trouvait l’ordinateur portable. Ordinateur qui servirait à officialisé leur stupide mise en scène pour détruire Winnie. Allez savoir pourquoi il faisait ça. Peut-être parce qu’elle le méritait et qu’elle insupportait chaque personne ici présente un peu plus. Solhäl en premier. Celui-ci prit place au milieu de tous ses amis avant de dire : « Attendez, je vais lui envoyer la vidéo, histoire de la prévenir, elle va jubiler ! » dit-il un petit sourire presque perfide aux bords des lèvres. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Il envoya directement la vidéo de leurs ébats à la principale intéressée. Elle allait surement faire une attaque en voyant cette vidéo, ce qui donnait encore plus un sentiment de satisfaction à Solhäl. Il ne fallut qu’une dizaine de minutes aux garçons pour mettre la vidéo en question sur l’ordinateur. Il ne restait plus qu’à appuyer sur le bouton envoyé et tout allait être déclenché. Tout le monde allait pourvoir voir Solhäl et Winnie coucher ensemble. Certes, ça aurait pu être aussi gênant pour Solhäl que pour Winnie mais on porte très souvent plus d’importance à ce que fait la fille, allez savoir pourquoi. Certainement car les filles passent dans cette situation pour des filles faciles et les gars pour des conquérants. Injuste vous dites ? Tout à fait vrai mais après tout, il savait très bien comment cela allait se passer le lendemain au lycée. Tous les gars lui taperaient dans la main et approuver cette manigance. Et comme une bonne partie des filles détestaient au plus haut point Winnie – jalousie quand tu nous tiens- cela risque de provoquer aussi la joie de la gente féminine. Que voulez, Solhäl sait y faire. Solhäl attendait, comme s’il était prit soudain de remords et il est claire que pendant l’espace d’une fraction de seconde, le jeune homme hésita à tout arrêter. « Alors ? Tu appuis ? Tu ne vas pas te dégonfler maintenant ! » Dit alors son ami en le regard avec ses yeux qui voulait tout dire. Le genre de regard qui veux dire : si tu ne le fais pas mon pote, t’es un gros looser. Certes. Solhäl regardait simultanément le bouton entrée et ses amis. Tous le regardaient intensément comme pour le pousser à le faire. Il soupira en voyant tous ses regards braqués sur lui puis il se reprit avant de dire : « Bien sûre que non, je ne me dégonfle pas du tout ! » dit-il avant d’appuyer sur la touche entrée. Et voilà. C’était fait. Tout le monde pouvait à présent le voir coucher avec Bee sur le net. Certes il se fichait qu’on puisse le voir mais le fait que Bee ne lui avait en réalité rien fait le fit regretter son geste. Cependant ce regret ne dura pour tout dire exactement deux secondes puisque tous ses amis le félicitèrent à nouveau. Il tenait sa victoire et bon, même si ça n’avait rien de très glorieux, il ne finit pas être fier de son coup. Après tout elle l’avait bien mérité, voilà tout. Si elle ne se comportait pas comme la pire des garces et ne se faisait pas passer dessus par tous les mecs de ce bahut, personne n’aurait eut l’idée de faire une telle vidéo. Un de leur ami pris alors soudainement l’ordinateur portable et commença à partir vers l’une des chambres. Tous le regardaient. « Qu’est-ce que tu fais là ? » demanda Solhäl alors surpris qu’il parte ainsi avec de plus son ordinateur et surtout dans l’une des chambres. Certes il avait des amis bizarres. Celui-ci se tourna alors vers le reste du groupe et fit un sourire. « Tu permets j’ai une vidéo à aller regarder moi ! » Tous rirent avant de fêter dignement leur victoire. Oui ils avaient cette fâcheuse habitude à tout vouloir fêter, même le fait le plus petit qu’il soit. Une excuse pour se défoncer et boire comme un trou ? Absolument pas …


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MessageSujet: Re: SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey   SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey EmptyLun 24 Mai - 16:54

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FIRST SCENE
Cela faisait bien deux semaines que Solhäl avait mit la vidéo de Winniefred et lui-même en train de coucher ensemble sur internet. Et la divulgation de cette vidéo avait eut le don de mettre un sacré bazar dans la vie de tout le monde, et Winnie en premier. En effet, la petite blonde hyper populaire ayant tous les hommes à ses pieds avait, en l’espace d’une après-midi perdu toute sa popularité et cela grâce aux supers paris de Solhäl et ses idiots d’amis. Et si elle avait perdu tout respect des autres dans ce lycée, sa fierté en avait prit un coup aussi. UC

SECOND SCENE
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FIRST SCENE
blablabla.

SECOND SCENE
blablabla.
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FIRST SCENE
Solhäl se trouvait dans un endroit les plus miteux qu’il puisse y exister : la prison. En effet cela faisait exactement vingt-quatre heure qu’il était enfermé là-dedans par la faute de sa chère copine- ou dorénavant ex copine- et sa vengeance stupide. Certes il l’avait cherché en la mettant dans des positions compromettantes jadis mais il pensait réellement qu’elle était passé au dessus de tout ça lorsqu’il s’était repentit auprès d’elle et qu’elle avait soi-disant pardonné. En ces vingt-quatre heures en charmante compagnie, Solhäl avait eu le temps de ressasser sa peine. En effet, il était resté plusieurs moi avec Bee et il en était réellement tombé amoureux. Solhäl amoureux, certes c’était quelque chose de très surprenant mais c’était arrivé. Il aurait tout fait pour elle. Elle était devenue si importante à ses yeux qu’il en avait même délaissé la seule personne qui comptait pour lui avant Bee : sa meilleure amie, Peaches. Celle-ci l’avait pourtant prévu qu’il courrait à la catastrophe avec Winnie. Elle connaissait sa réputation et ses manières de faire. Au final, c’était Peaches qui avait raison sur toute la ligne. Il avait été piégé à son tour. Et bien qu’en y réfléchissant bien, il lui arrivait que ce qu’il méritait, il aurait jamais pensé se retrouver là, à ce moment précis, à cause de Winnie pour deal de substances illicites. Il était assis sur un banc de la cellule, les mains tenant son visage. Il se posait simplement un milliard de question. Pourquoi avait-elle fait ça ? Etait-ce par vengeance et était-ce prémédité depuis le début ? Pourquoi lui avait-elle pardonné si c’était pour encore mieux le faire souffrir ? Pourquoi était-elle sortie aussi longtemps avec lui ? Pourquoi avait-elle attendu qu’il tombe amoureux ? Ca n’était pas quelque chose d’habituelle pour lui de tomber amoureux. Et pour dire, Bee était la première. Il ne s’évertuait jamais à connaître assez bien une personne pour en tomber fou amoureux. Les relations d’un soir lui suffisaient. Il n’avait pas d’obligation envers la personne et faisait ce qu’il désirait quand il le voulait. Mais Bee avait fait en sorte que tout soit différent cette fois. Et maintenant, il s’en voulait de lui avoir fait confiance. Cela ne lui était même pas paru bizarre qu’elle lui pardonne pour ce qu’il avait fait. Il se sentait idiot maintenant. Il soupira, relâchant ses muscles pour les décontracter un peu. Ce fut à ce moment que sous un bruit insupportable la grille de sa cellule s’ouvrit sous la voix d’un gardien : « Calderon, on a payé votre caution, vous sortez ! » Solhäl ne bougea pas. Il mit quelques secondes à comprendre que Calderon était son nom de famille et que le gardien s’adressait à lui. Ce qui lui mit la puce à l’oreille furent les trois autres détenus qui partageaient sa cellule qui le regardait fixement, attendant qu’il s’en aille – quelque peu jaloux que se ne soit pas eux qu’on ait appelé. Solhäl se leva enfin et passa la grille. Il était étonné de sortir aussi vite. Certes il avait des amis, mais pas assez riche pour pouvoir payer une caution aussi élevé que la sienne – et allez savoir si il l’aurait fait même s’ils étaient riches. La seule question qu’il se posait à ce moment précis fut de savoir quelle était la personne qui lui avait payé la caution. Mais il répondit très vite à sa question, ne voyant qu’une personne capable de faire une chose pareille : Peaches. Certes elle n’était absolument pas capable de rassembler une telle somme d’argent mais il ne voyait pas qui aurait pu faire un acte si généreux hormis elle. Sa mère était partie depuis l’accident de son petit frère, son père n’en parlons même pas et il n’avait plus de famille avec laquelle il parlait encore. Peaches était la seule. Un léger sourire quelque peu idiot orna pendant quelques secondes son visage alors qu’il attendait, appuyé au comptoir de police pour récupérer ses quelques affaires. Bien entendu son petit sachet de coke avait été retiré. Il soupira voyant que ce dernier avait disparu. Tant pis. Oui en effet, son petit séjour en prison ne lui aura pas vraiment donné de leçon. Seul juste la connaissance de la vraie Bee, qui n’était autre qu’une petite garce prétentieuse et traitresse. Voilà tout. Solhäl attrapa d’un revers de la main ses affaires – peu nombreuses- et sorti du commissariat sous les sermons du brigadier. Qu’est-ce qu’il en avait à faire ? Arrivé sur le parking, il soupira. Pourquoi avait-il fallu qu’on vienne l’arrêter à son domicile ? Maintenant il devait rentrer à pieds, à quatre heure et demi du matin jusqu’à chez lui. Pour couronner le tout, sa maison se trouvait à au moins une dizaine de kilomètre du commissariat. Géniale. Quoi de mieux que de marcher un peu après une nuit en cellule. Il entreprit alors de marcher jusqu’à chez lui, un sachet transparent contenant ses affaires dans la main. Le pas lent et flegmatique. Cela lui permettrait au moins de réfléchir un peu au grand air. Il n’arriva chez lui que le matin vers huit heures, ayant finit le chemin en bus. En arrivant chez lui, il entra et parti directement vers sa chambre où l’attendait son vieux divan et sa console de jeu, ainsi qu’un bon verre de Whisky. Il fallait bien qu’il se console un peu. Il venait tout de même de perdre la femme dont il était amoureux sous un piège presque cruel, passer vingt-quatre heure en cellule et de marcher dix kilomètres à pieds jusqu’à ce qu’il trouve enfin un bus pour retrouver sa maison. Il avait bien le droit à un petit remontant. Il jeta un œil à son téléphone portable qu’il n’avait pas regardait depuis longtemps. Six appels en absence, quatre sms. Tous de Peaches. Et même s’ils ne se parlaient plus vraiment depuis que Solhäl était avec Bee, elle était toujours là. Présente. Il soupira, jetant son téléphone. Il n’avait pas besoin des paroles de sa meilleure amie pour le moment. Il n’avait pas besoin de l’éternel : Je t’avais prévenu Solhäl. Non non. Certes il fallait qu’il la remercie d’avoir payé sa caution mais pour le moment, la seule chose qu’il voulait était de retrouver sa console et sa bouteille. Peaches, on verra plus tard. Cependant, il se devait tout de même avoir un geste pour la personne qui l’avait sorti de prison et qui le soutenait depuis le début. Il reprit son portable et écrivit un message simple et plutôt expéditif : « Je suis rentré. »

SECOND SCENE
A peine une vingtaine de minutes après que Solhäl ait envoyé le texto à Peaches, celle-ci débarqua dans la maison. Elle avait l’air énervé. Celle-ci, bien qu’essoufflée d’avoir marché de chez une amie jusqu’à la maison où elle habite dorénavant avec son meilleure amie, monta les escaliers quatre à quatre et ouvrit la porte de la chambre de Solhäl telle une furie. Elle prit la première chose qui lui passa par la main – en l’occurrence une espèce de balle en mousse dont elle ignorait l’existence jusqu’à maintenant- et la lança sur Solhäl. « Sale crétin ! Liam m’a dit que tu étais sorti hier soir et je reçois ton message que maintenant ! » Criait-elle alors que la balle en mousse venait de percuter Solhäl. Celui-ci fronça les sourcils, laissant échapper un petit cri de soi-disant douleur puisque ça n’était pas vraiment avec une balle en mousse qu’il allait avoir mal. Certes mais c’était le fait. Non mais oh. Il lui aurait bien relancé, histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce mais la balle avait rebondit et était parti à l’autre bout de la chambre. La flemme était bien trop forte pour se lever et aller la chercher. « Aïe mais tu es folle ! » avait-il finit par dire à défaut de pouvoir lui renvoyer la balle. Celle-ci marqua une pause, regarda pendant quelques secondes son ami et se mit à courir vers lui alors qu’elle se trouvait encore à la porte. Elle sauta sur le divan où se trouvait Solhäl et l’enlaça, comme elle le faisait lorsqu’ils se retrouvaient après un moment sans se voir. Elle le scruta du regard comme si la prison durant vingt-quatre heures pouvait l’avoir changé physiquement. Mais non aucun changement, sauf peut-être cette odeur presque répugnante qu’il trainait. L’odeur qu’arborait chaque prison de ce pays. Et surement du monde. Cela n’empêcha pas Peaches d’embrasser Solhäl sur la joue. « C’est bon de te revoir ! » disait-elle alors comme s’ils ne s’étaient pas vu depuis dix ans. Certes il y avait depuis que Solhäl sortait avec Bee, un froid entre les deux amis mais de la à l’accueillir comme ça. Solhäl sourit, c’est fou comment la jeune femme, en quelques paroles et quelques gestes pouvait redonner le sourire à Solhäl. Elle savait toujours quoi dire. Quoi faire. Elle était tout simplement parfaite et il ne la méritait pas toujours. Solhäl passa une main le long de la nuque de la jeune fille passant par sa joue, un sourire aux lèvres. Celle-ci se mit alors accroupie, face à Solhäl et posa ses mains sur les épaules de se dernier. « Je vais te passer le couplet sur le fait que je t’avais prévenu pour cette garce de Winniefred ou je ne sais pas quoi. Je vais juste te dire que je suis contente que vous soyez plus ensemble, je vais enfin pouvoir récupérer mon meilleur ami et l’avoir pour moi toute seule ! Et aussi aller lui refaire le portrait à cette garce pour t’avoir fait souffrir. De toute manière tu étais bien trop bien pour elle. Elle ne te méritait pas ! » Débitait-elle à une vitesse folle comme si son temps de parole était compté. Elle n’avait pas pu parler à Solhäl depuis tellement de temps qu’elle avait envie dire en quelques secondes, toutes les choses qu’elle n’avait pas pu lui dire alors qu’il l’avait presque oublié pendant qu’il sortait avec Bee. Et certes, même si elle avait fini par accepter que Solhäl ait une relation plus ou moins sérieuse, elle rêvait en secret que le jeune homme quitte Bee et revienne vers elle. C’était chose faite, à quelques détails prêts. Solhäl regardait son amie, avec un regard tendre. La main toujours posée sur le long de la joue de la jeune femme, celui-ci actionna une douce caresse sur cette dernière. Tout ceci accompagné d’un doux sourire. Et oui, Solhäl pouvait s’avérer tendre et sensible de temps en temps. A noté que celle qui ne profiterait pas de ce moment serait totalement idiote. Peaches ne l’était pas. Bien que la situation ait pu paraître bizarre, elle avait l’impression de rêver et lorsque l’on rêve, on peut tout se permettre pas vrai. Solhäl venait d’acquiescer d’un signe de tête, comme pour la remercier de ce qu’elle venait de dire. Oui en effet lui aussi pensait qu’il était trop bien pour elle. Certes il l’avait piégé auparavant mais après tout il s’était excusé et elle lui avait pourtant pardonné. Et bien apparemment non. Elle voulait juste se venger. Et ça, Solhäl aurait du le comprendre, une femme ne pardonne pas aussi facilement, surtout pour le genre de chose qu’il avait fait. Une femme et rancunière et parfois perfide. Bee l’était tout du moins. Mais il le méritait, d’une certaine manière, bien qu’il ne l’avouerait jamais. Aujourd’hui il récoltait simplement ce qu’il avait semé. Certes il avait finit par ressentir des sentiments amoureux pour la jeune femme mais ses derniers s’étaient envolés dès l’annonce de la jeune femme. Elle ne voulait que vengeance et c’était chose faite. Maintenant Solhäl se retrouvait encore plus seul. Son frère était toujours plongé dans le coma par sa faute, sa mère ne daignait plus donner signe de vie et sa petite amie, la seule personne qui réussissait à lui redonner le sourire venait de le quitter lâchement en affirmant qu’il n’avait jamais éprouvé une once d’amour pour lui. Alors qu’il avait repoussé bon nombre de personne pour Bee. Et notamment Peaches, sa meilleure amie. Aujourd’hui, on pourrait surement donner à cette demoiselle la palme de la meilleure amie la plus fidèle qu’il soit. Elle était là alors qu’il ne lui adressait presque plus la parole depuis sa relation avec Bee. Une fois encore elle était la seule à être la pour lui. Sur ce divan, il se tenait l’un en face de l’autre et Solhäl était littéralement plongé dans le regard de la demoiselle. Ils ne disaient plus un mot, concentrés chacun de leur côtés dans les yeux de l’eau. Peaches approcha alors doucement son visage pour ne s’arrêter qu’à quelques centimètres des lèvres de Solhäl. Elle ouvrit la bouche pour prononcer quelques mots mais Solhäl l’arrêta. Il fit glisser son pouce sur les lèvres de la jeune femme pour la faire taire avant de poser ses lèvres sur les siennes. Ce baiser, il l’attendait en quelque sorte depuis toujours. Tout le monde était persuadé que Solhäl était fou amoureux depuis toujours de Peaches mais seul eux deux n’arrivaient pas à l’avouer ou bien le voir, ou l’assumer. Cette fois, ce baiser donnait un sens aux choses. Et même si Peaches se sentit frissonner lorsque Solhäl l’embrassa, elle ne savait pas vraiment s’il faisait ça pas désespoir, par amusement ou bien juste pour se procurer un peu de plaisir. Solhäl recula légèrement le visage. Il regardait toujours la jeune femme, laissant planer un silence que personne n’osait rompre. Cependant, le regard de Peaches n’était plus le même. Elle avait ce regard interrogateur, ce regard qui cherchait des explications à ce que Solhäl venait de faire. Ce qui eut le mérite de troubler le jeune homme. En effet, il ne savait pas réellement ce qu’il faisait et encore moins ce que voulait dire ce baiser. Il se redressa alors, comprenant qu’il n’aurait peut-être pas du faire une chose pareille en croyant que tout serait simple. « Hum, écoutes je … c’était… enfin je n’aurais pas dû… je tu vois … » avait-il difficilement dire alors que Peaches le coupa. En effet celle-ci, prise d’un courage incroyable ferma les yeux et posa à son tour ses lèvres sur celle de Solhäl. Surpris, il le fut, sans aucun doute mais il aurait eut tord de ne pas répondre aux baisers de la jeune femme. Solhäl passa alors sa main le long de la nuque de la jeune femme, la faisait glisser jusqu’au chemisier de cette dernière pour lui enlever délicatement. Il ne se posait pour le moment aucune question et cette nuit passée avec Peaches aura surement eut le mérite d’être l’une des meilleures qu’il aurait pu passer mais le lendemain après s’être adonné à des pratiques pas vraiment réfléchis, il se tourna vers Peaches, qui dormait. Ils se trouvaient dans le même lit et leur relation venait de changer en quelques minutes. Elle n’était plus la meilleure amie avec qui ont peut dormir juste pour le fun, non. Il était dans le même lit que Peaches pour une tout autre raison. Il soupira en voyant et repensant à tout ce qu’il venait de se passer. Puis il finit par s’assoir sur le lit, se rhabiller avant de s’éclipser dehors. Il marcha pendant un très long moment. Il prit soin de ne pas prendre son portable. Histoire que l’on ne l’embête pas dans ce moment de réflexion intense. Il ne savait pas réellement où il en était et si tout ceci avait un sens. En rentrant chez lui quelques heures plus tard, il prit soin d’ignorer totalement Peaches. Ce qu’il fit le lendemain et tous les jours suivants d’ailleurs. Ceci jusqu’à ce que se soit clair dans son esprit.


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MessageSujet: Re: SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey   SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey EmptyLun 24 Mai - 16:54

I'LL NEVER WRITE A SONG.
SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey 160d5rr
FIRST SCENE
blablabla.

SECOND SCENE
blablabla.

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FIRST SCENE
« AAAAAAAAAAAAAAAAA(…)AAAHHH » cria Giulianna alors que tout le monde dormait paisiblement dans sa chambre respective. Avec ce nouveau concept d’apprentissage de la langue chacun avait le droit à un correspondant étranger et il avait fallut que Peaches se retrouve avec la plus folle de toute : Giulianna. Et lorsque l’on dit folle, c’est un euphémisme. Les cris aigus que poussait la jeune femme en pleine nuit eurent le mérite de réveiller toute la maison. Solhäl qui dormait profondément dans sa chambre sans gêner personne pour une fois se réveilla en sursaut en entendant tout ce raffut. Il s’assit alors sur son lit regardant partout dans sa chambre comme s’il venait de faire un cauchemar ou bien qu’une personne venait de mourir juste devant lui alors qu’il dormait. Non rien de tout ça. Les cris persistaient et peu à peu, du mouvement commençait à se faire entendre dans la maison. Peaches venait de sortir de sa chambre, courant au bout du couloir pour voir ce qui pouvait arriver à Giulianna. Et Tricky venait d’ouvrir la porte de sa chambre avant de se mettre à courir elle aussi. Ce qu’elles pouvaient être réactives au réveil ces demoiselles. Solhäl, lui mit un peu plus de temps à comprendre où il se trouvait, s’il ne rêvait pas et à sortir de son lit pour rejoindre la porte. Il n’était pas totalement en tenu pour sortir de sa chambre – enfin du moins en présence des correspondantes puisqu’il ne se gênait pas avec Peaches – puisqu’il arborait un simple vieux short bleu marine. Les cheveux ébouriffés, la bouche pâteuse et les yeux plissés, Solhäl sortait de la chambre. « Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ? C'est quoi ce délire ? » demanda-t-il sans obtenir la moindre réponse. Ce n’était pas sûr que les trois jeunes femmes l’aient entendu parler. En fait, c’était une certitude : elles avaient mieux à faire que de répondre aux questions plus ou moins futiles de Solhäl. Alors que les cris persistaient, Solhäl sortit de la chambre et se dirigea d’un pas lent vers le fond du couloir où se trouvait la chambre de Giulianna. Il soupira remuant la main dans ses cheveux courts avant de pousser la porte. Giulianna venait de cesser ses cris et surtout de se réveiller. Elle s’était assise sur son lit et Peaches et Tricky lui marmonnaient des paroles qui se voulaient rassurantes. Un cauchemar avait-elle dit. Alors elle faisait tout ce raffut à quatre heures du matin juste pour un cauchemar. C’était à se demander ce qu’elle avait vécu dans sa vie pour être si traumatisée ? M’enfin Solhäl, lui ne se posa pas ses questions. Tous ce qu’il voyait c’était une pauvre fille blonde à moitié folle, en sueur et complètement paniquée par ce qu’elle venait de vivre. Rien qu’un cauchemar. Solhäl soupira avant de faire une petite moue puis d’attendre comme si il allait se passer un truc ou encore si l’une des deux jeunes femmes allaient lui expliquer la crise de folie de la petite blonde mais personne ne se préoccupait de lui, à croire qu’il était transparent. Peaches se leva du lit avant de passer devant Solhäl sans lui adresser un seul regard. Cela n’étonna pas vraiment Solhäl étant donné qu’il ne lui avait pas adressé la parole depuis prêt de deux semaines et qu’elle avait finit par elle aussi l’ignorer. Tricky continuait de parler à Giulianna. Et en plus de cela en Italien, comme si les cris de la jeune femme n’avait pas été assez énervant comme cela, il fallait qu’elles parlent Italien et qu’il ne comprenne rien. Génial. Il resta planté là pendant quelques secondes avant d’enfin décider de s’assoir sur la chaise en face du lit de Giulianna. Certes il ne servait absolument à rien dans toute cette histoire et s’il repartait se coucher maintenant, ça ne changerait surement rien du tout mais allez savoir pourquoi il restait. Les yeux se fermant presque tout seuls, Solhäl teint sa tête à l’aide de sa main pour ne pas s’endormir. Peaches revint alors avec un verre d’eau. Elle s’approcha alors de Giulianna passant à côté de Solhäl, l’ignorant toujours. Puis elle s’approcha de la grande blonde qui respirait difficilement encore sous le choc de son cauchemar. « Tiens bois un peu d’eau ça va aller mieux » dit-elle alors lui tendant le verre. Giulianna avait bizarrement compris les paroles de Peaches et prit le verre d’eau avant de la remercier. Peaches s’éloigna un peu alors pour la laisser respirer, s’appuyant contre le mur, à côté de Solhäl. « Elle est complètement folle ta corres’ hein ! » murmura Solhäl à Peaches espérant quand même que Giulianna n’ait pas entendu ses dires. De toute manière, elle était bien trop chamboulée pour comprendre quoi que se soit. Peaches baissa les yeux vers Solhäl avec un regard si méprisant qu’il en eut froid dans le dos. « Tu me reparles toi c’est nouveau ! » dit-elle avant de soupirer et de sortir de la chambre. Quelle bonne ambiance. Une folle hystérique qui fait des cauchemars et crie à la mort durant ses derniers et deux personnes qui s’ignorent ou se répondent avec une telle insolence qui en ferait péter un plomb plus d’un. Et Solhäl n'était pas au bout de ses peines puisque la suite d'après et toutes celles qui suivirent , Giulianna fit des cauchemars. Tous pour terrifiants les uns que les autres. Et toutes les nuits, elle criait jusqu'à s'en rendre malade.

SECOND SCENE
blablabla.


Dernière édition par Solhäl-Milan Calderon le Sam 17 Juil - 17:35, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey   SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey EmptyLun 24 Mai - 17:10

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MessageSujet: Re: SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey   SOLHÄL ♣ Two packs of cigarettes a day the strongest whiskey EmptyLun 24 Mai - 17:17

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